par Joy
J’ai toujours voulu avoir l’air plus jeune. Pas comme si j’avais trouvé un sérum d’immortalité dans une crypte vénitienne, juste un peu plus fraîche. Moins “j’ai eu une longue vie” et plus “je viens de faire une sieste”. Mais en vieillissant, trouver ce qui marche vraiment est devenu moins une quête qu’un emploi à temps plein.
Chaque crème, chaque potion, chaque miracle de fin de soirée vendu dans un petit pot. Je les ai tous essayés. Ils aident peut-être un peu, mais comme je suis à la fois impulsive et coquette (oui, les deux), je voulais quelque chose qui fonctionne vite.
Le Botox ? Absolument.
Bien fait, il adoucit les traits sans donner l’air surpris d’être en vie. Mais le filler ? Pas pour moi. Mon visage est déjà plein, je n’ai pas envie de ressembler à un coussin. Quand c’est subtil, c’est magique. Mais sur moi, j’avais peur que ça crie “bouffissure de mi-vie”.
Le vrai problème, c’était mon cou.
Et ces lignes autour de la bouche. Un jour, je vous jure, mon cou s’est effondré comme un flan dans une assiette. Je le voyais partout : dans les vitrines, les selfies, même dans les cuillères.
Et là, j’ai découvert le microneedling.
J’étais sceptique, évidemment. Rien que le mot fait penser à une torture médiévale. Mais j’ai eu une consultation, posé un million de questions, et j’ai décidé d’essayer. Apparemment, comme je suis “vintage” (c’est plus joli que “vieille”), il me faudrait deux ou trois séances pour vraiment voir une différence.
Le jour J, on m’a tartiné de crème anesthésiante (trente minutes, s’il vous plaît), et je me suis préparée. Je suis un peu douillette. Mais pour être honnête, ça ne fait pas mal. C’est plus comme si un inconnu légèrement agaçant vous tapotait le visage, rien de plus.
Aucun temps d’arrêt, juste un peu de rougeur qui est partie en quelques heures. Ma peau était sèche le lendemain, alors j’ai hydraté comme si c’était mon métier. Pendant deux semaines, elle est restée sèche, un peu comme après un coup de soleil, mais personne ne l’a remarqué. Ce que j’ai remarqué, par contre, c’est l’éclat. Un vrai éclat visible.
Et ces fameuses lignes autour de la bouche ? Plus douces.
Moins “gravées dans le marbre”, plus “soufflées à voix basse”. Même mon cou avait meilleure mine. Toujours un cou, mais moins le point central de ma haine de moi-même.
Je suis retournée un mois plus tard pour la deuxième séance. Moins stressée cette fois, car je savais à quoi m’attendre. Ce que je n’avais pas prévu, c’est la différence. Regardez ma photo. (Non, vraiment. Regardez.) Ce n’est pas spectaculaire. Mais c’est juste assez. Assez pour que je me sente mieux dans ma peau. Jeu de mots volontaire.
Maintenant, j’en fais une fois par an, ou tous les dix-huit mois, comme refaire ses mèches ou faire équilibrer ses pneus. Rien de spectaculaire, juste un petit entretien qui garde la machine bien huilée. Je n’essaie pas d’avoir l’air d’avoir 25 ans, juste un peu moins comme si j’avais été écrasée par le temps.
Ah, et au fait, le microneedling ? Ça marche.
C’est complètement abordable et c’est important pour moi, parce que ce qui est bien ne devrait pas coûter une fortune.
Vous vous demandez si le microneedling ou le Botox pourraient fonctionner pour vous ? Mon expérience n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Que vous ayez des ridules, un teint terne ou un cou têtu comme le mien… nous sommes là pour vous aider.
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